Utiliser un simulateur d’impôt est recommandé pour ceux dont l’impôt sur le revenu varie au fil des mois. Notons aussi qu’une baisse de l’IR est prévu à compter de 2020, d’où l‘intérêt d’obtenir dès à présent un aperçu de ce que vous aurez à payer à l’administration fiscale le moment venu. Vous pouvez directement accéder à un de ces outils en ligne sur euodia.fr afin de commencer cette simulation.
Guide de la simulation pas à pas
Un formulaire électronique vous invite à renseigner vos informations personnelles et financières.
Les informations personnelles : vous indiquerez votre situation familiale c’est-à-dire votre statut matrimonial (célibat, vie en couple, veuvage), le nombre d’enfants et de personnes à charge. Ce, afin de définir le nombre de parts de votre foyer fiscal. C’est ce quotient familial obtenu qui va définir le montant de votre assiette imposable.
Les informations financières : il s’agit du montant de vos revenus ainsi que ceux de votre conjoint ou de votre partenaire PACS. Si vous percevez des sources d’argent autres que les salaires, les traitements ou les retraites, vous devez aussi les mentionner dans le formulaire. Par exemple :
- les dividendes (ce sont les revenus distribués par une entreprise et calculés à partir de votre quote-part)
- les revenus fonciers (ce sont les revenus locatifs d’une mise en location d’un bien nu)
- les bénéfices industriels et commerciaux (BIC)
- les bénéfices non commerciaux (BNC)
- les bénéfices agricoles (BA)
Notez que certains frais peuvent aussi être déductibles de vos revenus imposables. Ce sont les frais réels (les vôtres et ceux de votre conjoint). Il en va de même pour certaines charges : ce sont les pensions versées, les CSG, les déficits fonciers, les versements PERP ou PER, les frais de garde d’enfant, l’emploi à domicile, les dépenses pour travaux sur votre première résidence principale, etc. Vous mentionnerez aussi les déductions issues de différents produits d’investissement, ainsi que les dons aux œuvres que vous avez réalisés.
Le calcul de l’impôt par le simulateur
L’outil de simulation électronique intègre un ensemble de mini-programmes conformes aux lois de finances actuelles. Il tient compte par exemple du barème progressif de l’impôt par rapport au quotient familial et au montant de l’impôt brut. Les ajustements divers sont également considérés par le simulateur.
Peut-on baisser ses impôts ?
Oui, grâce à l’utilisation du simulateur d’impôt qui propose un large éventail de produits défiscalisants. Ces produits sont proposés sous la forme d’un montage fiscal, comme les suivants :
Dans l’immobilier :
- la loi Pinel : pour l’immobilier neuf dans les zones A, A Bis et B1
- la loi Denormandie : pour l’immobilier ancien dans les communes du programme « Action cœur de ville »
- la loi Malraux : pour l’immobilier ancien classés monuments historiques
- le régime du déficit foncier : pour l’immobilier ancien à rénover
- le statut de loueur en meublé non professionnel : pour l’immobilier loué meublé
- la loi Girardin IS : pour l’immobilier social neuf dans les DOM TOM
- les SCPI fiscales : pour l’immobilier toutes typologies confondues géré par des tiers
Dans les entreprises :
- la loi Girardin industriel
- les SOFICA
- les FIP et les FCPI
Rendez-vous avec les experts pour en savoir plus sur la simulation, l’optimisation fiscale ainsi que la fiscalité qui s’applique pour 2019.
Qu’en est-il de la baisse d’impôt 2020 ?
Cette baisse concerne celle du taux d’imposition. Les seuils d’entrée de plusieurs tranches d’imposition seront révisés, de même que la taxation. Par exemple, le taux de 14% de l’une des tranches d’imposition sera ramené à 11%. Le système de décote sera également revu.