Si vous décidez d’investir sous la loi Girardin outremer, que ce soit avec le dispositif industriel ou immobilier social, sachez que vous défiscalisez certes, mais que le placement n’est pas sans risque. En effet, ce type de placement comporte des pièges et des menaces à définir à l’avance afin de sécuriser l’opération. Cela, sachant que la durée règlementaire à respecter est de 5 ans pour le Girardin industriel et 6 ans pour l’IS. Un montage défaillant peut alors porter atteinte à vos avantages fiscaux.
Les menaces en fonction du type de placement
Avec la loi Girardin industriel, les menaces proviennent de la stabilité financière de l’entreprise ultramarine auprès de laquelle vous allez opérer votre investissement. Celle-ci va louer un matériel industriel dont vous avez financé l’achat, en contrepartie de votre réduction d’impôt. Si la santé financière de l’entreprise est fragile et peu solide, les risques de faillite en cas de mauvaise gestion sont élevés, amenant la liquidation de cette dernière avant les 5 ans prévus par la loi.
La loi Girardin industriel requiert la création d’une société en nom collectif ou SNC où la responsabilité des associés est engagée, indéfiniment et solidairement. Ce qui signifie que, en étant associé de la SNC, vous pourrez être poursuivi en cas de non-paiement des dettes de la société. Ces dernières ont été contractées au moment de la création, par le biais du financement du matériel à louer.
La loi Girardin IS en revanche est moins risquée, mais les menaces proviennent de la solvabilité des locataires. L’objet de l’investissement est un bien immobilier social loué auprès des ménages à revenus intermédiaires ou modestes.
Quelles solutions pour sécuriser efficacement le placement ?
La sécurisation du placement ne sera garantie que si vous faites appel à un bon spécialiste en montage Girardin. Ce dernier est spécialisé dans le choix des acteurs qui interviennent tout au long de l’exécution des opérations. Plus d’informations sur https://www.groupe-profina.com/loi-girardin/.